Il existe un monde mystérieux.

Un labyrinthe appelant à la flânerie onirique et au réveil de la nostalgie. Dans cet univers aux décors immersifs, l’imaginaire conduit à l’inspiration et à la rencontre de l’autre. De l’inconnu. Le temps s’y est arrêté entre passé et futur, à cet instant où l’impossible devient possible.

Une utopie merveilleuse.

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LE YELLOWSTONE

Parc national mythique s’il en est, le Yellowstone, qui a fêté son cent-cinquantenaire en 2022, surtout connu pour ses ours et ses bisons, est aussi le plus bel endroit au monde pour pêcher les truites à la mouche.

La grande cascade de la rivière Yellowstone a été photographiée pour la première fois en 1869, alors que l’invention de la photographie datait de moins de dix ans.

C’est à l’été 1869 qu’une expédition scientifique donne, pour la première fois, une description détaillée de la région du Yellowstone. Moins de trois ans plus tard, le 1er mars 1872, le président américain Ulysses Grant signe le décret créant le « Yellowstone National Park », premier parc national au monde, afin d’en faire un lieu « exempt d’exploitation mercantile, voué à la satisfaction du peuple ».

Pourtant, en dehors des tribus amérindiennes Crows (Corbeaux), Blackfeets (Pieds Noirs) et Têtes Plates, qui y chassaient, pêchaient ou même y vivaient depuis des milliers d’années ; depuis environ un siècle, de nombreux hommes blancs, essentiellement des trappeurs canadiens-français, en suivant la vallée du Haut-Missouri à la recherche des castors, en avaient déjà décrit les merveilles, ou plutôt les aberrations tant géologiques qu’hydrologiques.

Ils racontaient s’être perdus dans des forêts pétrifiées, au milieu de fumerolles qui sortaient sous leurs pieds, de sources d’eau chaude qui régulièrement « explosaient » littéralement à plusieurs dizaines de mètres de hauteurs, et couvraient de leur vacarme les chants pétrifiés d’oiseaux eux-mêmes transformés en pierres. Mais comme la plupart de ces hommes des bois, une fois revenus en « ville », passaient le plus clair de leur temps dans les saloons et ne savaient plus, au bout d’une heure de beuverie, faire la différence entre un piège à castor et un flacon de mauvais whisky, bien peu de gens sérieux prêtaient la moindre attention à leurs racontars…

Deux membres de l’expédition scientifique qui, pour la première fois, donnèrent une description précise de ce qui allait devenir le premier parc national dans le monde.

À l’abri des montagnes rocheuses, les grandes plaines du Wyoming, riches en graminées, fournissent une alimentation à profusion pour tous les herbivores, au premier rang desquels les bisons.

Trappeur et homme des bois, John Colter fut le premier homme blanc qui traversa ce qui allait devenir le parc du Yellowstone.

En 1807-1808, toutefois, un trappeur et « homme des montagnes », américain lui, John Colter, traversa le Nord de l’actuel parc et observa les geysers et l’odeur de soufre qui s’échappait des entrailles de la terre. Il dut ensuite combattre les Pieds Noirs et ne réchappa de ses blessures que par miracle. Et, quand revenu à la civilisation, il racontait les fumerolles, la terre qui tremblait, les geysers, les forêts pétrifiées, son auditoire, mettait ces légendes sur le compte du délire dû à ses blessures. Il fallut encore attendre un demi-siècle, pour qu’un autre « coureur des bois » américain, Jim Bridger, en 1857, revint d’une expédition dans la même région, et raconta avoir vu des sources d’eau bouillante, de l’eau jaillissante, et un canyon dont les parois de pierre étaient jaunes (« yellow stone ») et tellement profond, qu’avant de s’y endormir, il hurlait « Debout Jim ! » pour être sûr que l’écho le réveillerait le lendemain matin.

Comme il était lui aussi un peu porté sur la boisson, et connu pour ses affabulations, nul encore ne prêta trop attention à ses histoires abracadabrantesques. Sauf que pour des gens qui ne s’étaient jamais rencontrés, des trappeurs franco-canadiens au XVIIIème siècle, John Colter en 1807, Jim Bridger cinquante ans plus tard, les mêmes descriptions de sources chaudes, de fumerolles et de « geysers », cela faisait beaucoup de coïncidences hydrogéologiques. En 1859, un géologue américain, le docteur Hayden, monta donc une première expédition scientifique pour étudier le haut Missouri, avec Bridger comme guide. Le groupe s’approcha du Yellowstone mais ne put l’atteindre en raison de fortes chutes de neige. L’année suivante, le début de la guerre de Sécession interrompit les recherches pendant dix ans.

Dès le début du XXème siècle, le parc était déjà renommé pour les fantastiques parties de pêche qu’on pouvait y réaliser.

Déjà avant-guerre, le nombre de captures était strictement réglementé et contrôlé par les rangers, dans les limites du parc.

En 1936, un service d’autocars permet aux visiteurs américains d’accéder facilement à toutes les merveilles naturelles du Yellowstone.

Le 1er mars 1872, le président américain Ulysses Grant signe le décret de création du parc.

Situé à une altitude moyenne de 2 000 mètres, le parc recouvre essentiellement dans l’État du Wyoming, une superficie de deux grands départements français.

Nous revoici donc en 1870-71 quand Hayden, toujours lui, rédigea enfin le premier rapport scientifique complet sur le Yellowstone, illustré par des photographies, ce qui incita le Congrès américain à protéger cette région et le président Grant à signer le premier décret de création d’un Parc National. Aujourd’hui, le parc ouvert toute l’année, attirent des millions de touristes venus du monde entier.

En 1952, cette réclame parue dans Life Magazine vante les merveilles géologiques du Yellowstone et prévient les visiteurs qui viennent avec des enfants, de les surveiller, car les ours et autres grands animaux y sont avant tout chez eux.

En juillet-août, il vaut mieux éviter de s’y rendre car vous y croiserez plus de camping-cars que de bisons, mais à partir du « Labor Day », premier lundi de septembre, le parc se vide de ses touristes américains, et si vous êtes pêcheur à la mouche, vous aurez jusqu’au début octobre et les premières chutes de neige – nous sommes à plus de 2 000 mètres d’altitude – pour profiter pleinement des plus belles rivières à truites, où que ce soit dans le monde.

Dans une source d’eau bouillante, un pêcheur montre à son compagnon comment faire cuire une truite au bleu, sans la décrocher de l’hameçon.

Situées à la limite du partage des eaux, dans les montagnes Rocheuses, certaines rivières du parc coulent vers l’océan Pacifique alors que les autres, via le Missouri, rejoignent le golfe du Mexique et l’océan Atlantique.

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