Il existe un monde mystérieux.

Un labyrinthe appelant à la flânerie onirique et au réveil de la nostalgie. Dans cet univers aux décors immersifs, l’imaginaire conduit à l’inspiration et à la rencontre de l’autre. De l’inconnu. Le temps s’y est arrêté entre passé et futur, à cet instant où l’impossible devient possible.

Une utopie merveilleuse.

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La pêche dans l’Égypte ancienne

La pêche dans l’Égypte… C’est probablement au temps des pharaons d’Égypte, deux à trois mille ans avant notre ère, qu’est apparue une pêche à la ligne non seulement alimentaire, mais également une pêche à la ligne récréative.

Dans l’Égypte des Pharaons, la pêche était une activité très importante. Le Nil abondait de toutes sortes d’espèces de poissons, des plus petits aux plus grands, et hiéroglyphes, peintures ou bas-reliefs attestent de l’importance de l’halieutique, dans la civilisation égyptienne. Hérodote, cinq siècles avant notre ère, nous rapporte : « Sur les bords du Nil, il n’est personne qui n’ait un filet. La plupart des habitants du delta ne vivent absolument que de poissons. Lorsqu’ils les ont pêchés, ils les vident, les font sécher au soleil, et les mangent après cette seule préparation. Dans les grandes chaleurs de l’été, quand les eaux du Nil couvrent les campagnes, les Égyptiens pêchent sur les terres qu’ils ont labourées à la saison précédente; dès que les eaux se sont retirées, les poissons restés dans la vase deviennent la proie des pêcheurs et constituent en quelque sorte une deuxième moisson. » La plupart des habitants du delta ne vivent absolument que de poissons. Lorsqu’ils les ont pêchés, ils les vident, les font sécher au soleil, et les mangent après cette seule préparation. Dans les grandes chaleurs de l’été, quand les eaux dès que les eaux se sont retirées, les poissons restés dans la vase deviennent la proie des pêcheurs et constituent en quelque sorte une quand les eaux dès que les eaux se sont deuxième moisson. »

Petite sarcophage en forme de poisson, vieux d’environ 3 000 ans.

Sur cette peinture ornant le tombeau de Menna, noble scribe sous le règne d’Amenhotep III (XVIIIème dynastie), on reconnaît parfaitement deux perches du Nil, poissons à la chair délicieuse.

Il y a déjà 3 500 ans les nobles égyptiens pêchaient à la ligne récréativement.

Les hiéroglyphes et bas-reliefs nous permettent aisément de nous rendre compte des procédés et engins employés plus de deux mille ans avant notre ère pour la pêche en Égypte, sur les bords du Nil. Les représentations de pêche à la ligne, soit tenue directement à la main, soit déjà par l’intermédiaire d’une canne à pêche abondent et semblent prouver que la pêche n’était pas seulement une activité alimentaire, mais était déjà une activité de loisir, du moins dans les hautes classes de la société égyptienne. Certaines peintures montrent en effet un personnage assis à l’arrière d’un bateau, tenant une canne à pêche, tandis que des esclaves l’entourent pour l’éventer. Les plus anciens hameçons égyptiens qui aient été retrouvés sont en cuivre et ne comportent pas d’ardillon, mais un œillet de fixation pour la ligne. Des moulinets de grande dimension, découverts dans des tombeaux, devaient servir à enrouler les lignes utilisées pour la pêche au harpon ou à la foëne, instruments largement utilisés également. Mais c’est bien évidemment sur les filets et les nasses, que les Égyptiens comptaient quand il s’agissait de capturer de grandes quantités de poissons. Ils semblent avoir inventé, pratiquement toutes les formes de filets, dont nous nous servons encore aujourd’hui, depuis l’épuisette jusqu’à la senne, en passant par l’épervier, le carrelet ou le filet droit maillant. Tous ces engins sont aisément reconnaissables sur les peintures des tombeaux. Les collections du Musée du Louvre, dans le département des antiquités égyptiennes, montrent de très nombreuses scènes de pêche, avec différents types de filets, mais également de pêche à la ligne, sur des bas-reliefs, des peintures murales ou sur des rouleaux de papyrus. Peuple d’agriculteurs, les Égyptiens s’intéressaient fort peu aux choses maritimes et ne pêchaient sans doute pas plus en mer, qu’ils ne naviguaient. Le Nil et son Delta leur fournissait autant de poissons qu’ils pouvaient en désirer.

Sur cette fresque égyptienne décrivant la crue du Nil, des tilapias, nettement reconnaissables à leurs nageoires, voisinent sur les prairies inondées avec des canards barboteurs.

Sur ce bas-relief en calcaire datant de plus de 4 000 ans, un pêcheur tente de capturer au filet un silure, tandis que d’autres poissons de la même famille, ont mordu à l’hameçon.

Dans la pêche en Égypte, Antoine et Cléopâtre pêchaient pour se distraire.

C’est sur le Nil qu’Antoine et Cléopâtre s’adonneront eux aussi aux plaisirs innocents de la pêche à la ligne. Le général romain, on le sait, pour impressionner la reine d’Égypte, commanda à des plongeurs d’accrocher des poissons à sa ligne. Mais Cléopâtre découvrit le stratagème, et tout en feignant d’admirer la technique et le bonheur d’Antoine, elle envoya ses plongeurs accrocher un poisson séché et salé à l’hameçon de son amoureux. Devant la mine déconfite du Romain, elle lui dit dans un grand éclat de rire : « Général, feignant d’admirer la technique et le bonheur d’Antoine, elle envoya ses plongeurs acn, elle lui dit dans un grand éclat de rire mirer la technique et le bonheur d’Antocrocher un poisson séché et salé à l’hameçon de son amoureux. Devant la mine déconfite du Romain, elle lui aissez-nous la ligne, à nous qui régnons sur le Nil, votre pêche à vous c’est de prendre les villes, les rois et les continents. »

Dans l'Égypte ancienne, la pêche au filet était pratiquée lors des inondations du Nil parmi les papyrus.

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